Pithivier, Tassin et le chef Chaudard établissent une liaison téléphonique entre leur position d'observation et le bois où la 7e compagnie est regroupée. Malheureusement le fil traversant la route, s'étant soulevé lors de l' abattage d' un arbre, bloque une colonne allemande qui a tôt fait de comprendre la situation et d'encercler la 7e compagnie.

S'ensuivent alors de nombreuses tentatives des trois soldats pour ressortir du piège dans lequel ils sont tombés. Ils rencontrent un lieutenant pilote de chasse dont l'avion a été abattu, et qui prend les commandes du groupe. Par hasard en passant dans une bourgade ils croisent une dépanneuse de chars allemande et sont forcés par une maladresse de Pithivier de se battre. Surpris par leur présence, les Allemands n'ont pas le temps de répondre et sont tués par Tassin. Les 4 hommes prennent alors le véhicule et pendant leur escapade vers le front, tentent de comprendre le fonctionnement du véhicule, en particulier du canon positionné au-dessus du chauffeur.

Par un pur hasard ils sont aiguillés sur le mauvais chemin et rattrapent une colonne de prisonniers français surveillés par des soldats allemands, qui n'est autre que la 7e compagnie.

Le trio les dépasse et force les Allemands qui les surveillent à avancer plus vite devant leur véhicule, laissant sans surveillance les soldats français, qui s'empressent de disparaitre dans le bois longeant la route. Ainsi la 7e est libérée.

A savoir

Le film est très satirique vis-à-vis de l'armée française. Bien que le contexte soit dramatique, les moqueries et critiques ne manquent pas.

L'arme des transmissions ne fut créée qu'en 1942.

D'après Robert Lamoureux, réalisateur et scénariste, et qui a participé à la guerre en 1940, il a vécu tout ce qu'il raconte dans son film.

Quand Robert Lamoureux donne un ordre de repli, à chaque fois, les soldats français "décrochent" en quelques minutes. Ce qui fera dire à son personnage à plusieurs reprises : "Mais pas si vite !!!"

Jean Lefèvre joue de malchance dans quelques situations périlleuses et sa seule défense est de dire : "J'ai glissé, chef" ce à quoi à un moment donné fera rétorquer au "Chef" : Eh bien ! il fallait pas glisser !

On retrouvera également ces deux répliques dans les autres films de la 7e compagnie.

Le succès du film a amené deux suites :

    * 1975 : On a retrouvé la septième compagnie de Robert Lamoureux
    * 1977 : La septième compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux

Le scénario situe les héros dans la forêt de Machecoul. En réalité, le film n'a pas été tourné à Machecoul ; la majorité des scènes ont été tournées dans les environs de Cerny et La Ferté-Alais, ainsi que vers Jouars-Pontchartrain et Rochefort-en-Yvelines. La célèbre scène de l'épicerie a quant à elle été tournée à Bazoches-sur-Guyonne.

 

mon commentaire

Ce film est très sympathique pour tous public il fait parti de ces films qui sont traites péjorativement par les pseudos intellectuels de « nanar ».
Si vous êtes normal vous rirez et passerez un agréable film.
En effet un film rigolo sans grossièretés et insultes on ne connait plus beaucoup dans le cinéma actuel à part quelques exceptions.
Ces trois soldats nous détendent et sont très attachants.